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Suisse

Citoyenneté : Comment les dettes personnelles peuvent vous empêcher de devenir suisse

La Suisse impose des critères stricts pour obtenir la citoyenneté ou même un permis d’établissement. La responsabilité financière joue un rôle important.

Les ressortissants étrangers en Suisse doivent remplir un certain nombre de conditions pour être naturalisés, notamment la durée de résidence, les compétences linguistiques et le degré d’intégration dans la société suisse.

Une condition peut-être moins connue mais tout aussi importante est la stabilité financière, comme l’ont montré deux exemples récents cités par les médias suisses.

Le premier concerne un homme de 28 ans de Winterthur dans le canton de Zurich, né d’une mère franco-suisse et d’un père libanais.

Il a été considéré à tort comme un Suisse toute sa vie, mais l’erreur a été découverte en 2015 lorsque l’homme a essayé de renouveler son passeport et que les autorités ont découvert qu’il n’était pas enregistré dans la base de données numérique des citoyens.

Les tentatives de l’homme pour demander un ont été contrecarrées en raison de sa situation financière difficile : entre 2011 et 2017, il a accumulé 60 000 francs de dettes et a également plusieurs procédures judiciaires en cours.

Autre cas de figure, un Allemand de 45 ans vivant à Zurich a demandé un permis d’établissement permanent C après avoir vécu en Suisse depuis 2011. La durée de séjour requise en Suisse pour un citoyen d’un État de l’UE est de cinq ans, donc à cet égard, l’homme était éligible pour un permis C.

Cependant, sa demande et les recours judiciaires ultérieurs ont été refusés car l’homme n’a pas travaillé depuis 2014 et a accumulé environ 75 000 francs de dettes.

Que dit la loi ?

Si le montant de la dette n’est pas spécifiquement mentionné dans la loi sur les étrangers et l’intégration (LEI), celle-ci fixe la ” réussite de l’intégration ” comme l’une des conditions d’obtention de la nationalité suisse.

Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) définit l’intégration comme la “responsabilité personnelle”, l’autosuffisance et la participation à l’économie du pays.

Le fait d’avoir des dettes considérables qui ne sont pas remboursées indique l’absence de toutes les qualités susmentionnées.

Dans son manuel de naturalisation, le SEM note que “le respect du droit suisse se mesure notamment à une réputation financière exemplaire”.

Le SEM poursuit en énumérant le non-paiement des impôts, des primes d’assurance maladie, des amendes, des loyers ou l’accumulation de dettes comme des raisons valables pour refuser la citoyenneté.

Et il y a plus

Les ressortissants étrangers pourraient voir leur permis déclassé ou carrément annulé s’ils reçoivent des prestations sociales. ce qui est considéré comme signifiant que ces personnes ne sont pas autosuffisantes et ne contribuent pas à l’économie de la Suisse – tout le contraire de ce que les autorités attendent des candidats à la naturalisation.

Les bénéficiaires étrangers de l’aide sociale sont également exclus de la demande de citoyenneté suisse s’ils ont bénéficié de l’aide sociale au cours des trois années précédant leur demande.

Une exception est toutefois faite si les prestations sont entièrement remboursées.

La statistique des naturalisations étant tenue par les cantons, il n’existe pas de données nationales indiquant le nombre de personnes dont la demande de naturalisation a été rejetée en raison de dettes ou d’autres problèmes financiers.

Soit dit en passant, la notion d’intégration, ou de manque d’intégration, inclut parfois des facteurs autres que la stabilité financière.

Ces liens énumèrent d’autres raisons que divers cantons ont utilisées pour refuser la citoyenneté à leurs résidents étrangers.

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By 4 August 2024

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