Aujourd’hui en Suisse : Un tour d’horizon des dernières nouvelles du mercredi.

Les Russes doivent quitter la Suisse

Les citoyens russes présents en Suisse devront quitter le pays à l’expiration de leur visa, le Conseil fédéral les ayant déclarés indésirables.

Mais ce n’est pas le seul problème auquel ils sont confrontés actuellement : comme leurs cartes de crédit et de débit émises par les banques russes ne fonctionnent plus en Suisse, ils risquent de ne plus avoir accès à de l’argent, à moins d’avoir de l’argent liquide sur eux.

Un autre défi consiste à faire sortir ces personnes de Suisse, puisque les avions russes ne peuvent pas atterrir sur le sol suisse, et vice-versa.

Toutefois, selon les médias, la compagnie SWISS, dont les vols avec la Russie sont suspendus depuis lundi, peut encore assurer des vols de rapatriement pour les Russes qui doivent quitter la Suisse.

La Suisse envoie cette semaine 25 tonnes de matériel d’aide à l’Ukraine

La cargaison qui sera envoyée par avion cargo comprend du matériel essentiel pour les réfugiés, comme des tentes familiales équipées de matelas, de sacs de couchage, de couvertures en laine, de chauffages, d’ustensiles de cuisine et de bidons d’eau,

Un deuxième convoi, composé de six camions, transportera du matériel médical fourni par la pharmacie de l’armée, notamment des défibrillateurs, des respirateurs, des masques d’hygiène, des combinaisons de protection et des blouses chirurgicales.

L’Aide humanitaire suisse a déjà mis en place une base logistique en Pologne pour traiter le matériel de secours en provenance de Suisse. Elle facilitera les futures livraisons en Ukraine, ainsi que dans la zone frontalière avec la Pologne.

Le coût de ces premiers envois est estimé à quelque 8 millions de francs.

Les cantons se préparent à l’afflux de réfugiés

Les cantons et les communes de toute la Suisse recherchent des possibilités d’hébergement pour les réfugiés ukrainiens – surtout pour les femmes et les enfants, car les hommes en âge de servir ne sont pas autorisés à quitter l’Ukraine.

Les autorités cantonales ont déclaré que la planification est rendue plus difficile parce qu’il n’est pas clair si les réfugiés viendront en Suisse par étapes ou tous en même temps dans un court laps de temps.

Parce que de nombreux enfants sont attendus, les fonctionnaires préfèrent installer les nouveaux arrivants dans des appartements plutôt que dans des installations de protection civile.

“Il s’agit de s’assurer que ces personnes ont de bonnes options de logement dans les communautés”, a déclaré le directeur des services sociaux de Zurich, Raphael Golta.

Une autre société de télécommunications suisse offre des appels gratuits vers l’Ukraine.

Après que Sunrise UPC ait renoncé aux coûts des appels vers et depuis l’Ukraine sur son réseau, son concurrent, Salt, a proposé le même type d’offre.

L’entreprise a annoncé qu’elle ne facturerait pas les appels de la Suisse vers l’Ukraine. Cette offre s’applique également aux coûts de roaming pour les appels vers l’Ukraine et de l’Ukraine vers la Suisse.

La mesure est valable immédiatement et jusqu’au 15 mars 2022.

Des locataires suisses paient 200 francs de trop par mois pour leur loyer.

Les revenus immobiliers sont parfois nettement – et illégalement – supérieurs à ce qu’ils devraient être, montre une nouvelle étude.

Il existe en Suisse une réglementation contre les “loyers abusifs” ; tirer un “rendement excessif” du bien loué est considéré comme “abusif”.

Cela signifie que les propriétaires ne peuvent pas fixer des prix déraisonnablement élevés, même s’ils trouvent quelqu’un prêt à payer.

Mais comme le montre une nouvelle enquête du Bureau d’études du travail et de la politique sociale, au cours des 15 dernières années, les loyers en Suisse ont augmenté beaucoup plus que ce qui serait considéré comme raisonnable.

Pendant cette période, les locataires ont payé leur loyer en trop pour 78 milliards de francs, selon l’étude. Pour chaque logement, cela correspond à une moyenne de 200 francs par mois.

“L’enquête prouve ce que nous disons depuis des années : les loyers en Suisse sont souvent trop élevés”, a déclaré Natalie Imboden, secrétaire générale de l’Association suisse des locataires.

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