Aujourd’hui en Suisse : Un tour d’horizon des dernières nouvelles du mercredi.

Groupe de travail : Moins d’infections grâce à moins de tests

Alors que le nombre de cas quotidiens continue de baisser en Suisse (de plus de la moitié au cours des trois dernières semaines), la Task Force Covid-19 apporte un nouvel éclairage sur la raison pour laquelle il en est ainsi – du moins partiellement.

Selon le groupe de travail, la baisse des chiffres ne peut pas être attribuée entièrement à la diminution des infections, elle est également due en partie à la diminution du nombre de tests administrés. Cela signifie que certains cas échappent à la détection et ne sont donc pas inclus dans les statistiques.

Les travailleurs français constituent toujours la majorité des employés transfrontaliers

Un peu plus de la moitié des travailleurs frontaliers suisses – 55,4 % – vivent en France, selon les nouvelles données de l’Office fédéral de la statistique (OFS) portant sur les trois derniers mois de 2021.

Le deuxième groupe le plus important (23,7 pour cent) vient d’Italie, suivi de l’Allemagne (17,6 pour cent).

Au cours des cinq dernières années, le nombre de travailleurs transfrontaliers est passé de 312 000 au quatrième trimestre de 2016 à 361 000 au quatrième trimestre de 2021. Cela correspond à une croissance de 15,6 %.

Que deviendront les centres de test de la Suisse ?

Pendant la pandémie, les centres de dépistage Covid ont poussé comme des champignons après la pluie. Ils étaient non seulement nécessaires du point de vue de la santé publique, mais aussi lucratifs, puisque, selon les circonstances, les tests étaient payés soit par l’Etat, soit par les particuliers eux-mêmes.

Mais comme les tests et les certificats Covid ne sont plus exigés en Suisse, certains centres de tests seront fermés ou démantelés, tandis que d’autres continueront à fonctionner, car les personnes non vaccinées voyageant à l’étranger peuvent encore avoir besoin d’être testées.

Cependant, beaucoup ont déclaré qu’ils factureraient moins qu’avant les tests PCR et antigènes.

Le marché du travail suisse en hausse

Le rebond se poursuit sur le marché du travail en Suisse, le nombre de postes vacants ayant augmenté de 6,7 % entre janvier et février.

Toutes les régions ont enregistré une croissance positive des offres d’emploi, mais la région lémanique, qui représente à elle seule les deux tiers des emplois annoncés en Suisse romande, a enregistré la plus forte croissance : 8,1 pour cent. Vient ensuite la région de Zurich (7,9 pour cent), puis la Suisse centrale (7,6).

La plus forte demande au cours du dernier mois a été enregistrée dans le secteur informatique, notamment dans le développement de logiciels, la programmation et l’administration de réseaux.

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