Aujourd’hui en Suisse : Un tour d’horizon des dernières nouvelles du mercredi

La validité du certificat Covid sera-t-elle basée sur la date de la piqûre de rappel ?

Des politiciens suisses demandent la révision de la date d’expiration du certificat “pour mieux refléter” la situation actuelle.

” Le certificat Covid tel qu’il existe actuellement est obsolète “, a déclaré le conseiller municipal de Dietikon Peter Metzinger, ajoutant que le document ” devrait être mis à jour le plus rapidement possible et la troisième dose devrait être fixée comme nouvelle norme. “

Le député Mustafa Atici soutient également l’idée de conditionner le certificat Covid à la troisième dose. ” Selon les scientifiques, la triple vaccination offre la meilleure protection. Le rappel doit rapidement devenir une nouvelle référence pour le certificat “, a-t-il déclaré.

Baisse du taux d’infections : Le calme avant la tempête”, selon un responsable de la santé.

Ces derniers jours, le nombre de nouveaux cas de Covid en Suisse a légèrement diminué, passant d’environ 10 000 à un peu plus de 8 000 par jour. Les experts de la santé pensent que le nombre d’admissions à l’hôpital va suivre la tendance à la baisse.

Il est cependant trop tôt pour se réjouir, selon Patrick Mathys, chef de la section gestion de crise à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

“Nous sommes dans un moment de calme avant la prochaine nouvelle tempête. Les cas vont augmenter très rapidement”, a-t-il déclaré, ajoutant que même s’il s’avérait qu’Omicron provoque des formes légèrement moins sévères de coronavirus, son rythme de développement ultra-rapide continuera à mettre le système hospitalier suisse sous une très forte pression.

“On estime que les infections à Omicron vont doubler en Suisse tous les trois ou quatre jours”, note M. Mathys.

Néanmoins, il semble que les mesures sanitaires en vigueur permettent de ralentir un peu son développement, par rapport aux pays les plus touchés comme le Danemark ou le Royaume-Uni.

Moderna veut une collaboration plus étroite avec la Suisse

Le fabricant américain de vaccins cherche à “approfondir” ses relations avec les autorités suisses, a déclaré son PDG Stéphane Bancel dans une interview accordée aux médias suisses.

L’objectif est d’obtenir l’adhésion de la Suisse à un “abonnement vaccinal” avec un engagement d’achat d’un certain volume de vaccin à ARNm, ce qui permettrait une livraison rapide, même en cas de nouveau virus.

“Nous voulons également investir dans des scientifiques en Suisse et y développer des vaccins dans des laboratoires hospitaliers et universitaires”, ainsi que réaliser davantage d’essais cliniques, a déclaré M. Bancel.

L’entreprise est déjà présente en Suisse : La société suisse de biotechnologie Lonza, qui dispose d’une installation à Viège, dans le canton du Valais, fabrique un principe actif pour le vaccin Moderna.

Un droit que les Suisses n’ont pas encore : le droit à la réparation.

La Suisse, comme d’autres nations riches, s’est transformée en une société “jetable” : les objets cassés, comme les appareils électroniques, sont jetés parce qu’il est plus facile et moins coûteux d’en acheter de nouveaux.

Ce processus qui consiste à devenir obsolète ou dépassé est appelé obsolescence.

Aujourd’hui, un certain nombre de députés suisses affirment que la possibilité de faire réparer un téléphone ou un ordinateur cassé devrait être encouragée au niveau fédéral.

Leur objectif est non seulement de réduire l’impact écologique de ces produits, mais aussi de créer des emplois, car les marchés de la réparation et de la réutilisation offrent des centaines de milliers d’emplois verts.

Les élus ont cosigné une motion, demandant au Conseil fédéral de quantifier les perspectives de création de nouveaux emplois générés par “un droit à la réparation”.

“C’est très important du point de vue de l’économie sociale et solidaire et de l’environnement”, estiment les députés.

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