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Suède

L’opposition suédoise propose des “tests rapides pour le TDAH” afin de réduire la criminalité des gangs.

L'opposition suédoise propose des

Irene Svenonius, chef de la région de Stockholm. Photo : Claudio Bresciani/TT

Dans un communiqué de presse, le parti a proposé que le traitement d’un plus grand nombre d’enfants dans les zones urbaines en difficulté aiderait à prévenir la criminalité des gangs, étant donné que “les personnes ayant un diagnostic de TDAH sont “significativement surreprésentées dans les prisons du pays”.

L’idée est que les enfants dans les zones dites “vulnérables”, qui en Suède ont normalement une forte majorité d’immigrants de première et deuxième génération, seront soumis à des “tests plus simples et volontaires”, qui dépisteront le TDAH, et ceux qui sont soupçonnés d’être atteints de ce trouble neuropsychiatrique seront ensuite soumis à des évaluations appropriées qui seront effectuées par un pédopsychiatre.

“Plus vite vous pouvez mettre en place des mesures, meilleurs sont les résultats”, déclare Irene Svenonius, chef du parti dans la municipalité, à propos du traitement du TDAH, affirmant que les enfants suédois issus de l’immigration sont moins susceptibles d’être traités pour le TDAH que les autres enfants suédois.

Dans le communiqué de presse, le parti a déclaré qu’il y avait “des différences significatives dans le diagnostic et le traitement du TDAH dans le pays de Stockholm”, les enfants nés en Suède recevant un diagnostic et un traitement dans une plus grande mesure, et le TDAH étant “avec la plus grande probabilité” sous-diagnostiqué dans les zones vulnérables.

Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du parti pour la justice, Johan Forsell, a déclaré que l’identification des enfants atteints de TDAH dans ces zones aiderait à lutter contre la criminalité des gangs.

“Nous devons trouver ces enfants, et cela va aider à prévenir le crime”, a-t-il déclaré.

La ministre suédoise du climat, Annika Strandhäll, a accusé les modérés de vouloir “soigner la criminalité”.

Lotta Häyrynen, rédactrice en chef du site de commentaires Nya Mitten, soutenu par les syndicats, a fait remarquer que la prétention des modérés à vouloir aider les enfants souffrant de diagnostics neuropsychiatriques dans les zones vulnérables serait plus crédible s’ils n’avaient pas fermé sept unités de psychiatrie pour enfants et adolescents.

Le député et débatteur du parti modéré Hanif Bali s’est plaint de l’opposition des commentateurs et des politiciens de gauche.

“Ma supposition spontanée aurait été que la gauche aurait pensé qu’il était énormément injuste que trois fois plus d’enfants immigrés ne reçoivent pas de diagnostic ou de traitement par rapport aux enfants suédois purs”, a-t-il déclaré. “Leur haine de la droite est plus forte que leur intérêt pour les enfants.

Vocabulaire suédois : brottsförebyggande – prévention de la criminalité

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