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Allemagne

Les passagers sont confrontés au chaos dans les aéroports allemands pendant les vacances d’automne

Avec les vacances d’automne en cours dans certains États fédéraux allemands, les passagers aériens doivent faire face à de longues files d’attente pour décoller. Dans un aéroport, il a été conseillé aux passagers d’arriver quatre heures avant l’heure de décollage prévue.

En temps normal, les vacances scolaires sont toujours synonymes d’embouteillages et de longues attentes dans les aéroports. Mais avec les restrictions sévères imposées par la pandémie au cours des 18 derniers mois, les hubs de voyage ont été plus calmes.

Maintenant que les règles de voyage sont considérablement assouplies en Allemagne, en Europe et dans certaines autres parties du monde, de plus en plus de vacanciers s’envolent enfin pour un séjour au soleil – et cette semaine, pendant les vacances d’automne (Herbstferien) il y a déjà eu d’énormes perturbations.

Les passagers ont fait état de conditions chaotiques lors de l’enregistrement et du passage des contrôles de sécurité, certains ayant même manqué leur vol.

Mardi, on a appris qu’à l’aéroport BER de Berlin, certains opérateurs conseillent aux passagers de se présenter quatre heures avant leur vol en raison des longues files d’attente. Le conseil habituel est d’arriver à l’aéroport deux heures avant le décollage.

Il est également conseillé aux passagers d’accélérer le processus en s’enregistrant en ligne avant de se rendre à l’aéroport.

Un porte-parole de l’aéroport de BER a déclaré que l’une des raisons de la longueur des temps d’attente était les contrôles liés aux Covid.

Le porte-parole de l’aéroport, Hannes Stefan Hönemann, a déclaré à la radio régionale RBB qu’en vertu de la réglementation Covid, le processus d’enregistrement des passagers est plus long “parce que vous devez toujours montrer vos certificats de vaccination, vous devez garder une plus grande distance et, en plus de cela, différentes règles Corona s’appliquent pour les différents pays de destination”.

BER a également déclaré que le manque de personnel “en raison de congés de maladie” aux comptoirs d’enregistrement posait des problèmes. Les prestataires de services d’assistance au sol manquaient également de personnel en raison de congés maladie pendant le week-end, ce qui a entraîné des temps d’attente plus longs lors du débarquement et du déchargement des avions, selon BER.

Cependant, l’aéroport a déclaré qu’il fournirait davantage de comptoirs d’enregistrement à la demande des compagnies aériennes.

BER a déclaré qu’il attendait 900 000 passagers entre le 8 et le 24 octobre.

“On s’attend à ce que l’aéroport soit particulièrement occupé pendant les week-ends de vacances, avec un pic les vendredis et dimanches. Ces deux jours, le nombre de passagers se situera entre 60.000 et 65.000”, indique l’aéroport sur son site web.

D’autres aéroports connaissent également un pic de passagers.

Fraport, l’opérateur de l’aéroport de Francfort, recommande une préparation minutieuse avant le voyage et de garder tous les documents nécessaires “à portée de main à tout moment”, rapporte Tagesschau.

Bien que beaucoup plus de personnes partent en vacances maintenant que les règles de voyage ont été assouplies, le nombre de passagers dans les aéroports allemands est toujours bien inférieur aux niveaux d’avant la crise.

Les aéroports allemands accueillent actuellement environ la moitié du nombre de passagers qu’ils accueillaient avant la pandémie de Corona. Environ 2,7 millions de passagers ont été comptabilisés au cours de la semaine se terminant le 3 octobre, selon l’Association allemande des aéroports (ADV).

C’est 51,6 % de moins que lors de la semaine correspondante en 2019, mais 158,1 % de plus qu’il y a un an.

Les opérateurs aéroportuaires et les compagnies aériennes ont supprimé des milliers d’emplois en raison de ces conséquences de la pandémie.

Lufthansa, par exemple, est en train de procéder à une restructuration douloureuse pour réduire les coûts, qui entraînera la perte de milliers d’emplois, 30 000 emplois ayant déjà été supprimés depuis le début de la pandémie.

Dans le cadre du plan de redressement, la compagnie aérienne, qui a été sauvée par l’État, réduira sa flotte actuelle de 800 avions à 650 d’ici 2023.

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