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Espagne

Le Japon assomme l’Espagne mais les deux pays se qualifient pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde.

Le Japon assomme l'Espagne mais les deux pays se qualifient pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde.

Les joueurs du Japon réagissent après le match de football du groupe E de la Coupe du monde Qatar 2022 entre le Japon et l’Espagne au Khalifa International Stadium à Doha, le 1er décembre 2022. (Photo d’Anne-Christine POUJOULAT / AFP)

Le Japon s’est assuré un nouveau triomphe incroyable après avoir battu l’Allemagne lors de son match d’ouverture, sa progression depuis le “groupe de la mort” étant l’une des plus grandes réussites de l’histoire du football du pays.

Pendant quelques minutes, l’Espagne était sur le point d’être éliminée alors que le Costa Rica menait dans l’autre match, mais les champions 2010 ont réussi à s’en sortir après que l’Allemagne leur ait fait une faveur en revenant à la charge contre les Ticos.

L’Espagne et l’Allemagne terminent avec quatre points chacune, mais la Roja se qualifie à la différence de buts.

Alvaro Morata a donné l’avantage à l’Espagne en début de match d’une tête vertigineuse, mais le Japon est revenu en force en début de seconde période.

Les buts de Ritsu Doan et Ao Tanaka ont permis aux Japonais d’effectuer une remontée sensationnelle, tout comme ils l’avaient fait contre l’Allemagne.

Le but de Tanaka était très controversé après que les officiels se soient appuyés sur la VAR pour décider que Kaoru Mitoma avait gardé le ballon en jeu d’un cheveu pour le mettre en place.

L’Espagne a eu du mal à se créer des occasions face à une défense japonaise solide dans les derniers instants de la rencontre, l’équipe asiatique étant consciente que si elle encaissait un autre but, elle serait éliminée.

Les joueurs japonais s’effondrent à la fin de la rencontre, épuisés et exaltés, tandis que les remplaçants se précipitent pour célébrer.

L’Espagne affronte le Maroc en huitième de finale, tandis que le Japon joue contre la Croatie.

Malgré sa victoire 4-2 sur le Costa Rica, l’Allemagne est éliminée à la différence de buts par l’Espagne. (Photo par Ina Fassbender / AFP)

Une nuit en montagnes russes

Les deux équipes ont effectué cinq changements, Luis Enrique faisant entrer Morata en pointe, et faisant débuter Alejandro Balde et Nico Williams.

Le Japon démarrait à cinq en défense, espérant tenir l’Espagne à distance, mais pressait en attaque pour tenter de profiter de la moindre erreur.

L’Espagne est parfois coupable d’erreurs défensives flagrantes et Pau Torres en est l’exemple avec un contact négligé qui a conduit à la première occasion japonaise, tirée dans le filet latéral par Junya Ito.

Morata a donné l’avantage à la Roja à la 12e minute d’une tête sur un centre de Cesar Azpilicueta, ravivant la connexion qui a parfois fonctionné à Chelsea après l’arrivée de l’attaquant en 2017.

Le sélectionneur japonais Hajime Moriyasu a remplacé Takefuso Kubo et Yuto Nagatomo, inefficaces, par Mitoma et Doan à la pause, et cela a porté ses fruits immédiatement.

Balde perdait le ballon sous la pression et, de l’entrée de la surface, l’ailier Doan trompait Unai Simon, qui aurait pu faire mieux pour empêcher le but.

Trois minutes plus tard, le Japon avait renversé le match, Tanaka reprenant le ballon depuis la ligne de but après que Mitoma ait miraculeusement gardé le ballon en jeu en le croisant – selon la VAR.

L’Espagne était en état de choc et avait du mal à réagir, Luis Enrique procédant à de nombreux remplacements pour tenter de reprendre le contrôle du match.

L’entraîneur, seul et perché au bord de sa surface technique, ignorait que pendant quelques instants, son équipe risquait l’élimination, lorsque le Costa Rica prenait l’avantage contre l’Allemagne dans l’autre match pour mener 2-1.

L’Espagne a survécu et s’est qualifiée grâce à sa meilleure différence de buts, au cours d’une soirée bien plus terrifiante qu’elle ne l’avait prévu, et le Japon a réalisé un exploit improbable.

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