Gouvernement danois : Rasmussen soutient une coalition avec ses rivaux traditionnels

M. Rasmussen a commenté les résultats potentiels après les discussions de jeudi, qui ont porté sur le climat, l’environnement et la conversion à l’énergie verte.

“Ce serait en fait un gouvernement majoritaire. Il ne devrait pas être beaucoup plus petit si nous voulons avoir une majorité, mais ce serait une excellente base”, a-t-il déclaré.

Rasmussen est en faveur d’une coalition centrale impliquant des partis des blocs “rouge” et “bleu” traditionnellement opposés ou des ailes gauche et droite.

Un gouvernement comprenant les sociaux-démocrates, dirigés par la première ministre sortante Mette Frederiksen, et les libéraux (Venstre), dirigés par Jakob Ellemann-Jensen, irait dans ce sens.

Alors que Mette Frederiksen souhaite également travailler au centre, les libéraux ont rejeté une telle coalition pendant la campagne électorale, déclarant qu’ils voulaient un “bloc bleu” plus conventionnel ou un gouvernement conservateur.

Ellemann-Jensen semble maintenant subir des pressions de la part de son propre parti et d’autres partis conservateurs pour reconfirmer sa position.

Cela survient après qu’il ait été suggéré qu’il pourrait être prêt à travailler avec Mme Frederiksen après avoir déclaré qu’il n’avait pas confiance en la PM sortante suite au scandale du vison de 2020 dont son gouvernement était responsable.

Une coalition entre les deux partis et les modérés de Rasmussen – qui n’ont pas déclaré leur alignement sur l’un ou l’autre bloc ou spécifié un PM préféré – aurait 86 sièges.

Cela donnerait une majorité d’un siège au Parlement de 179 sièges si les quatre mandats de l’Atlantique Nord du Groenland et des îles Féroé ne sont pas inclus dans le calcul. Les mandats de l’Atlantique Nord penchent généralement à 3 contre 1 en faveur du bloc rouge.

Les trois partis ont obtenu les trois plus grandes parts de voix lors des élections du 1er novembre.

Cependant, un accord entre les partis ne semble pas particulièrement proche.

Ellemann-Jensen et Rasmussen ont tous deux décrit les pourparlers actuels comme étant de nature plus informelle que de véritables négociations.

Selon M. Rasmussen, un congrès national du parti libéral ce week-end pourrait aider le parti à former un consensus sur l’opportunité de modifier son approche d’un éventuel gouvernement avec Frederiksen.