EN IMAGES : La sécheresse en Espagne s’intensifie avec la découverte d’un fort romain

De nombreuses régions d’Espagne souffrent déjà d’un manque d’eau et les réserves sont tombées à 39 %, le pourcentage le plus bas depuis 1995.

Cependant, une autre étude publiée par la revue Nature Geoscience affirme que le changement climatique a laissé certaines parties de la péninsule ibérique à leur niveau le plus sec depuis 1 200 ans.

Il existe déjà des limites à l’utilisation de l’eau dans certaines municipalités de Catalogne, de Galice, d’Andalousie, d’Estrémadure, de Castilla y León et de Castilla-La Mancha.

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Une période de sécheresse prolongée et des vagues de chaleur extrêmes ont fait de juillet le mois le plus chaud depuis au moins 1961.

Le niveau des eaux de la rivière Limia en Galice est si bas que les vestiges de l’ancien fort romain d’Aquis Querquennis ont été révélés. Ils ont été inondés pendant l’ère franquiste, en 1949, lors de la construction du barrage et du réservoir d’As Conchas. La forteresse a été construite vers 69-79 après J.-C. et abritait autrefois les légions romaines lorsqu’elles construisaient la route Via Nova. Le site a été définitivement abandonné en 120 après JC.

Le réservoir de Cijara en Estrémadure est maintenant vide à 84% après une grave sécheresse et les animaux doivent survivre avec le peu d’eau qui reste.

Situé dans la province de Jaén en Andalousie, le barrage d’El Rumblar près de Baños de la Encina connaît l’un de ses niveaux les plus bas. Jaén avait l’habitude de recevoir environ 800 litres (210 gallons) de précipitations par mètre carré, mais il est prévu qu’elle n’en reçoive que la moitié cette année.

C’était autrefois un point d’eau dans le parc national de Doñana, situé dans la province de Huelva, sujette à la sécheresse. Cet immense parc, qui abrite l’une des plus grandes zones humides d’Europe, est menacé par l’agriculture intensive. Selon les scientifiques, les réserves d’eau du parc ont considérablement diminué en raison du changement climatique et de la surexploitation de l’eau par les exploitations de fraises voisines, souvent au moyen de puits illégaux.

Les réservoirs à l’embouchure du Tage – Entrepeñas et Buendía en Castilla-La Mancha ont perdu 23,53 hectomètres cubes cette semaine et stockent actuellement un total de 566,14 hectomètres cubes, ce qui représente 22,5 pour cent de leur capacité, selon les données fournies par la Confédération hydrographique du Tage.

En Navarre, le réservoir de Yesa est entré dans une situation d’urgence car seulement 183 hectomètres cubes d’eau sont restés. La dernière fois que ces niveaux ont été enregistrés, c’était pendant la sécheresse de 2001-2002.