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Danemark

Au Danemark, une personne sur deux est prête à changer son mode de vie pour le climat.

Au Danemark, une personne sur deux est prête à changer son mode de vie pour le climat.

Plus de la moitié des personnes ayant répondu à une enquête au Danemark ont déclaré qu’elles changeraient leurs habitudes de consommation pour contribuer à la lutte contre le changement climatique. Photo : Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix

Une enquête menée par l’Institut d’études prospectives de Copenhague (Instituttet fra Fremtidsforskning) et Epionion a révélé que plus d’une personne sur deux serait prête à modifier certaines de ses habitudes quotidiennes si cela devait contribuer à réduire le changement climatique.

Le rapport montre que 62 % des personnes ayant répondu à l’enquête au Danemark sont préoccupées par le changement climatique et sont donc prêtes à modifier leur mode de vie pour le combattre.

Dans le cadre de l’enquête, 55 % des personnes interrogées se sont déclarées prêtes à modifier leur mode de vie afin de réduire le changement climatique, dans une mesure “élevée” ou “très élevée”. 45 % étaient “peu” ou pas du tout prêts.

Le rapport conclut également qu’environ une personne sur cinq peut être considérée comme ayant un mode de vie relativement durable, bien qu’un nombre beaucoup plus important ait déclaré qu’il aimerait avoir des habitudes de consommation durables.

Selon le rapport, deux segments distincts vivent de manière relativement durable. Ils sont appelés “le consommateur vert” et “l’objecteur de climat vert”.

Le premier segment comprend, par exemple, “le jeune végétarien qui se rend à son lieu d’études à vélo, ne conduit pas de voiture, ne prend pas l’avion et n’achète presque jamais de vêtements.” On a constaté que 14 % des personnes interrogées correspondaient à cette catégorie.

Dans le second segment, les verts “objecteurs de climat”, on trouve “les retraités qui ne souhaitent rien faire pour le climat mais dont l’empreinte CO2 est faible par rapport aux segments les plus émetteurs”, indique le rapport.

Bien que la plupart des gens soient prêts à modifier certaines activités au profit du climat, ils sont moins nombreux à vouloir supporter des coûts supplémentaires pour le faire.

Entre 30 et 40 % des personnes interrogées se disent prêtes à payer une taxe sur le CO2 de 100 dollars par tonne d’émission de CO2 sur la viande, l’essence et le chauffage.

Un autre groupe a été identifié dans le rapport comme le segment “plus d’opinion que d’action”. Il s’agit des personnes qui se disent préoccupées par le changement climatique et prêtes à agir, mais qui ont des émissions élevées en raison de leurs habitudes de consommation.

Ce groupe contient une forte proportion de personnes ayant un niveau d’éducation et des revenus plus élevés, et comprend 42 % de tous ceux qui ont répondu à l’enquête danoise.

Un quatrième segment est appelé “non désireux de changer”, comprenant 37% des personnes qui ont répondu. Ce groupe n’a pas d’habitudes de consommation durables et ne veut pas faire de changements qui pourraient réduire le changement climatique.

Le rapport est basé sur une enquête à laquelle un échantillon représentatif de Danois a répondu, écrit le fil d’information Ritzau.

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