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Suisse

Abandon des poursuites contre un deuxième Suisse en raison de ses “liens” avec l’attentat de Vienne

Les procureurs suisses ont déclaré jeudi qu’ils avaient abandonné les poursuites contre un deuxième Suisse pour des liens présumés avec une fusillade meurtrière à Vienne, en raison d’un manque de preuves.

Le Bureau du procureur général (OAG), qui a décidé le mois dernier d’abandonner les poursuites contre un suspect, a déclaré à l’AFP qu’il avait émis une ordonnance de classement dans le cas d’un deuxième homme.

Le 2 novembre 2020, un sympathisant de l’État islamique condamné, Kujtim Fejzulai, a tué quatre personnes à Vienne avant d’être abattu par la police.

C’était la première attaque majeure en Autriche depuis des décennies et la première imputée à un djihadiste.

Deux citoyens suisses qui connaissaient Fejzulai ont été arrêtés dans la ville de Winterthur, au nord-est de la Suisse, un jour après l’attentat, car ils sont soupçonnés d’avoir aidé à sa préparation.

Les deux personnes, âgées de 18 et 24 ans à l’époque, étaient connues de la police et faisaient l’objet de procédures pénales antérieures pour des infractions liées au terrorisme.

L’OAG a reconnu jeudi qu’aucune preuve n’avait été apportée que l’un ou l’autre des hommes avait participé de quelque manière que ce soit ou avait eu connaissance de l’attaque.

Le plus âgé des deux hommes a entre-temps été condamné à une peine dans une affaire distincte sans lien avec le dossier de Vienne, a déclaré l’OAG.

L’ordonnance de sanction, vue par les médias suisses, indique qu’il a été reconnu coupable d’avoir violé la loi suisse interdisant Al-Qaeda, l’Etat islamique et les organisations apparentées et d’être en possession de “représentations de la violence”.

Selon l’agence de presse ATS, une vidéo du groupe IS a été trouvée sur son téléphone, montrant des personnes exécutées et décapitées.

Il a été condamné à six mois de prison avec sursis, à une amende de 1’000 francs suisses (1’100 dollars, 950 euros) et à trois ans de probation, selon l’ATS.

Compte tenu de cette peine, il ne sera pas indemnisé pour les 176 jours passés derrière les barreaux après son arrestation suite à l’attentat de Vienne, ajoute l’ATS.

Le BVG a déclaré qu’une affaire distincte était toujours en cours contre le plus jeune des deux hommes, également soupçonné d’avoir enfreint la loi suisse interdisant Al-Qaeda, IS et les organisations apparentées, et sur des “allégations de représentation de la violence”. “La présomption d’innocence s’applique”, a-t-elle souligné.

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